Scénarioconsentement implicite et Exprès

CONSENTEMENT IMPLICITE POUR UNE MODIFICATION À L’ORDONNANCE DU RÉGIME ALIMENTAIRE

Vous travaillez à titre de diététiste dans un hôpital et vous parlez à un client au sujet d’une modification à son ordonnance de régime alimentaire. Vous avez une bonne discussion avec lui au sujet de ses objectifs et vous décidez ensemble d’un plan nutritionnel. À la fin de la rencontre, vous dites « la modification à votre régime alimentaire commencera à votre petit déjeuner demain ». En quittant, vous réalisez que le client n’a jamais vraiment dit oui. Toutefois, vous êtes certaine qu’il était d’accord avec le changement. Devriez-vous retourner pour obtenir un consentement exprès?

Dans le présent scénario, le consentement exprès pourrait ne pas être nécessaire pour valider le consentement. Si le risque lié au changement apporté au régime alimentaire est minime, compter sur le consentement implicite du client peut suffire. La diététiste doit utiliser son jugement professionnel. (Voir les Normes d’exercice de la profession, Consentement au traitement, Quand se fier à un consentement implicite ou exprès, p. 4). Toutefois, si l’intervention recommandée est risquée ou si le client semble incertain, un consentement exprès écrit peut donner à la diététiste la confiance d’avoir obtenu un consentement éclairé.

Bien que le consentement exprès ne soit pas toujours requis, les diététistes doivent faire preuve de sensibilité et avoir l’assurance d’avoir véritablement obtenu le consentement. Rappelez-vous que les consentements écrits ne sont pas une défense complète contre une allégation de non-obtention du consentement. Il ne faut pas confondre le consentement écrit avec le processus d’obtention d’un consentement éclairé. Un formulaire de consentement signé n’est qu’un morceau de papier, à moins d’être lu et entièrement compris par le client. (Voir les Normes d’exercice de la profession, Consentement au traitement, p. 12)