Consentement en cas d’urgence

Une diététiste anime un programme de nutrition pour des élèves de 5année (10 ans). Pendant la collation, une des élèves a une réaction anaphylactique grave. L’élève court vers son sac pour prendre son EpiPen et s’effondre. La diététiste a-t-elle besoin d’un consentement pour administrer l’EpiPen à l’élève?

Le consentement éclairé est requis pour tout traitement, sauf en cas d’urgence. En vertu de la Loi de 1996 sur le consentement aux soins de santé, « il y a urgence si la personne pour laquelle le traitement est proposé semble éprouver de grandes souffrances ou risque, si le traitement ne lui est pas administré promptement, de subir un préjudice physique grave ». (Voir les Normes d’exercice de la profession, Consentement au traitement, norme 8)

Comme l’élève risque de subir un préjudice physique grave si l’EpiPen n’est pas administré promptement, la diététiste n’a pas besoin du consentement de l’élève pour lui administrer l’EpiPen dans cette situation d’urgence.