Compétence continue des diététistes qui exercent moins de 500 heures en trois ans
Un certificat d’inscription sans restriction auprès de l’Ordre signifie qu’une diététiste a conservé sa compétence pour exercer la diététique en Ontario. Le Programme d’assurance de la qualité a la responsabilité d’évaluer les diététistes qui n'ont pas atteint 500 heures d'exercice au cours des trois dernières années pour déterminer leur compétence.
Si un membre n'a pas atteint 500 heures d'exercice au cours des trois dernières années, il doit déclarer ses heures d’exercice (politique mise à jour, juin 2022) dans son formulaire de renouvellement d’inscription annuelle. Les membres qui déclarent moins de 500 heures d'exercice au cours des trois dernières années sont dirigés vers le Comité d'assurance de la qualité aux fins de détermination de leur compétence. Ils recevront un courriel (vers la mi-décembre) leur demandant de choisir l'une des trois possibilités décrites ci-dessous.
TROIS POSSIBILITÉS
Choix 1 – Signature d’en engagement volontaire
Pour les diététistes qui n'exercent pas la diététique et qui souhaitent conserver leur titre de diététiste pendant l'arrêt de leur exercice.
La signature d’un engagement volontaire s'adresse aux diététistes qui n'exercent pas leur profession, mais qui souhaitent conserver leur titre. En signant un engagement volontaire, elles acceptent de ne pas reprendre l'exercice de la diététique avant d'avoir été évaluées par le Comité d'assurance de la qualité (AQ) comme ayant les connaissances, les compétences et le jugement nécessaires pour exercer avec compétence et en toute sécurité. Une fois l'engagement signé, la diététiste est exemptée du Programme d'AQ, y compris de l'obligation de remplir l'OA annuellement, de remplir l'Outil d’apprentissage et d’évaluation des connaissances de la jurisprudence (OAECJ) tous les cinq ans et de se soumettre à la sélection aléatoire pour l'Évaluation par les pairs et de l’exercice (ÉPE). Toutefois, vous devez payer vos frais d’inscription.
Avant de reprendre l'exercice de la diététique, la diététiste doit en informer l'Ordre suffisamment à l'avance pour permettre au Comité d'AQ de déterminer si un aspect de l'exercice nécessite une mise à jour. Les activités de mise à jour pourraient inclure l'achèvement d'un cours de niveau universitaire ou équivalent, la réalisation d'un stage et la désignation d'un superviseur ou d'un mentor.
Pour que le Comité d'AQ ait une idée précise de la façon dont une diététiste a maintenu ses compétences pendant qu'elle n'exerçait pas, l'Ordre recommande fortement de tenir un journal d'apprentissage des activités de formation continue et de perfectionnement professionnel entreprises pendant cette période (voir ci‑dessous). Ce journal serait soumis au Comité en cas d'évaluation. La diététiste serait également tenue de participer à une ÉPE dans l'année suivant son retour au travail.
Choix 2 – Présentation d’un journal d’apprentissage
Pour les diététistes qui exercent moins de 500 heures ou qui n'exercent pas.
Vous avez la possibilité de soumettre un journal d'apprentissage lié aux activités de perfectionnement professionnel que vous avez faites au cours des trois dernières années. Un tel journal peut être commencé à tout moment. Utilisez les modèles suivants :
Évaluation du journal d'apprentissage
Une fois que le journal d'apprentissage est soumis, il est examiné de façon indépendante par deux évaluateurs et par le Comité d'AQ afin de déterminer si des mesures correctives sont nécessaires pour maintenir la compétence. Voir la Politique 5‑40 : examen du journal d’apprentissage par le Comité pour les détails liés au processus.
En fonction du journal d'apprentissage, le Comité d'AQ évalue s'il existe des preuves suffisantes pour établir que la compétence a été maintenue ou si une évaluation supplémentaire est nécessaire. Cette évaluation peut prendre la forme d'un examen oral, écrit ou pratique, ou d'une combinaison de ceux-ci.
Soumission jugée adéquate pour démontrer la compétence
Si elle est jugée apte et compétente pour exercer la diététique après cette évaluation, la diététiste continue à participer au Programme d'AQ, notamment en remplissant l'OA annuellement et l’OAECJ tous les cinq ans et, si elle reprend l'exercice, en faisant partie du groupe ciblé de la sélection aléatoire pour l’ÉPE. Une fois qu'un membre a réussi l’ÉPE, il est retiré de la sélection aléatoire pendant cinq ans.
Soumission jugée inadéquate pour démontrer la compétence
Si elle est jugée inadéquate après l'évaluation, la diététiste devra se soumettre à une évaluation de l'exercice (orale ou écrite, ou les deux) ou à un programme de recyclage précis à la demande du Comité.
Veuillez cliquer ici pour plus d'information sur le processus : Politique 5-40 : examen du journal d’apprentissage par le Comité
Choix 3 – Démission
L'Ordre est conscient qu'une diététiste peut ne pas vouloir signer un engagement volontaire ou se soumettre à une évaluation. Si tel est le cas, la dernière option est de démissionner et de perdre le statut de membre. En démissionnant, la diététiste ne peut plus utiliser le titre de diététiste et exercer la profession. Si elle décide plus tard de reprendre l'exercice de la diététique, les qualifications et politiques d'admissibilité en vigueur au moment de la nouvelle demande seront applicables.