NORMES ET LIGNES DIRECTRICESsur les médias sociaux

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DÉFINITIONS 

Médias sociaux  [1,2]
Formes de communication électronique (p. ex., sites Web et applications) au moyen desquelles les diététistes peuvent personnellement ou professionnellement créer et partager de l'information, des idées, des messages et du contenu (textes, vidéos, audios ou images) ou commenter et réagir aux publications des autres personnes qui utilisent les médias sociaux. Les médias sociaux peuvent (entre autres) inclure des :
  • blogues, blogues vidéos, wikis, tableaux d'affichage, salons de clavardage et forums de discussion;
  • balados, sondages électroniques, partages de signets, nuages, réseaux sociaux (p. ex., Instagram), plateformes vidéo (p. ex., YouTube), etc.
Les plateformes et la technologie des médias sociaux sont en constante évolution et, bien qu’elles puissent changer (p. ex., « partager » ou « aimer » une « publication » et façons dont les gens peuvent interagir sur les différentes plateformes), les concepts fournis dans les présentes Normes et lignes directrices d'exercice de la profession s'appliquent à toute utilisation des médias sociaux.

Les médias sociaux [3] peuvent être utilisés pour plusieurs raisons dans l'exercice de la diététique, notamment :
  • Accroître la capacité des diététistes à fournir aux client·e·s et à leur famille de l'information et des ressources de qualité sur la santé et la nutrition en temps utile.
  • Répondre aux questions et obtenir la rétroaction des client·e·s, des familles et du public.
  • Sensibiliser le public aux principaux problèmes de nutrition.
  • Promouvoir et annoncer les événements à venir, les programmes ou les services diététiques disponibles.
  • Fournir une formation aux étudiant·e·s en nutrition et aux stagiaires en diététique.
  • Faire du réseautage avec d'autres professionnel·le·s et partager de l'information éducative.
  • Créer des groupes d'intérêt commun sur des sujets liés à la nutrition.
  • Créer des communautés de pratique pour soutenir les professionnel·le·s de la santé et la clientèle.

but

Les Normes et lignes directrices d'exercice de la profession - Médias sociaux énoncent les principes clés de l'utilisation des médias sociaux. L'objectif fondamental est de définir les attentes en matière de conduite professionnelle lors de l'utilisation des médias sociaux par les diététistes dans l'exercice de leurs fonctions. Les énoncés des normes définissent le niveau minimum d'attentes en matière de conduite professionnelle des diététistes lors de l'utilisation des médias sociaux. Ils sont suivis d'une liste de façons dont les normes sont appliquées dans l'exercice de la profession. Les lignes directrices formulent des suggestions de meilleures pratiques pour un exercice sûr, compétent et éthique de la diététique. Les Normes et lignes directrices d'exercice de la profession - Médias sociaux sont conçues pour être utilisées avec les lois pertinentes, le Code de déontologie et les autres normes et lignes directrices de l’Ordre. Le présent document est destiné aux diététistes, à l'Ordre et à ses comités lorsqu'ils examinent l'exercice de la profession ou la conduite des diététistes.
Les diététistes doivent également tenir compte des politiques de leurs organismes ou de leurs employeurs en matière de médias sociaux.
 
Les Normes et lignes directrices d'exercice de la profession - Médias sociaux peuvent être utilisées à différentes fins, dont les suivantes :
  1. Informer le public, les employeurs, les autres prestataires de soins de santé et les diététistes des attentes auxquelles les diététistes doivent répondre dans le cadre de l'utilisation des médias sociaux dans l'exercice de leur profession.
  2. Aider l'Ordre à prendre des décisions sur les questions liées à la conduite professionnelle des diététistes dans divers contextes d'exercice.
  3. Soutenir la conformité aux normes et aux attentes en matière de rendement auxquelles les diététistes doivent se conformer en ce qui concerne les comportements professionnels dans la communication au moyen des médias sociaux.
  4. Remplir le mandat de réglementation de l'Ordre en matière de protection du public.
 Les médias sociaux peuvent être un outil précieux pour les professionnel·le·s de la santé qui souhaitent communiquer, collaborer et partager de l'information. Cependant, il y a aussi des risques. En suivant une approche fondée sur des principes de réduction des risques et de protection du public, des principes sont fournis et les énoncés des normes définissent les attentes minimales en matière d'exercice de la profession. Les énoncés des lignes directrices fournissent pour leur part des suggestions pour l'exercice de la profession.
 
Les diététistes peuvent consulter les scénarios d'exercice des normes et lignes directrices sur les médias sociaux pour des questions d'orientation, qui font ressortir les risques et les défis auxquels les diététistes pourraient faire face dans le cadre de l'utilisation des médias sociaux. Les scénarios illustrent, par des exemples pratiques, la mise en application des principes et la manière dont les diététistes peuvent appliquer les normes et lignes directrices à titre personnel et professionnel en ce qui concerne l'utilisation des médias sociaux. [2]


1 Dictionnaire Merriam Webster (2022). Social Media. https://www.merriam-webster.com/dictionary/social%20media
2 Canadian Dietetic Regulatory Practice Advisory Network (2022). Social Media Guidelines. Ressource non publiée.
3 Ordre des diététistes de l’Ontario (2021). Exercice de la diététique et médias sociaux. https://www.collegeofdietitians.org/jurisprudence-et-exercice/soins-virtuels-technologie-et-medias-sociaux/medias-sociaux.aspx

DÉCLARATIONS STANDARD

Au moment d'exercer la diététique au moyen des médias sociaux, les diététistes doivent présenter leur identité d’une manière transparente qui permet au public de les identifier, conformément au Règlement sur la faute professionnelle (en anglais).

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Utiliser le même nom que celui qui figure dans leur profil du tableau des diététistes de l'Ordre et le même titre professionnel, soit diététiste et Dt.P. ou les équivalents anglais au moment d'exercer la diététique au moyen des médias sociaux.

Lignes directrices d’exercice de la profession

On encourage les diététistes à :

 

  1. Envisager d'avoir des comptes personnels et professionnels distincts. Il est important de se rappeler qu'il n'est possible de distinguer les comptes professionnels des comptes personnels que dans certains cas. Lors de la publication de messages personnels, l'inscription en tant que diététiste peut être connue, ou les diététistes peuvent partager des détails personnels sur leurs comptes professionnels. De façon générale, les diététistes doivent viser une conduite et une communication qui préservent la réputation de la profession, qui maintiennent une culture de respect et de confiance avec le public, qui ne nuisent pas au public ou qui n'ont pas d'impact négatif sur les soins fournis à la clientèle.
    [6,7]

  2. ​Envisager de fournir au public une déclaration transparente lorsqu'il s'agit d'exprimer des opinions personnelles, en particulier des perspectives sans rapport avec la profession ou des opinions qui pourraient affecter la confiance du public dans la profession. Par exemple : « Les publications affichées dans ce site sont mes propres opinions et ne représentent pas nécessairement la position, les points de vue et le comportement d'autres diététistes ou de la profession en général. » [6]
6 Adaptation d’un texte du College of Dietitians of Alberta (2020). Social Media Practice Guidelines. https://collegeofdietitians.ab.ca/wp-content/uploads/2020/12/Social-Media-Practice-Guidelines-November-2020.pdf et Social Media, Virtual Care and Cross Border Practice. https://collegeofdietitians.ab.ca/wp-content/uploads/2021/04/Chapter-14-Social-Media-Virtual-Cross-Border-Practice-20212.pdf
7 Adaptation d’un texte de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (2021). Médias sociaux – Politique. http://policyconsult.cpso.on.ca/wp-content/uploads/2021/06/Social-Media-Draft-Policy.pdf et https://www.cpso.on.ca/fr/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Social-Media

 

Les diététistes doivent faire preuve de professionnalisme et de civilité et avoir un dialogue constructif dans toutes les communications professionnelles, y compris sur les médias sociaux.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Se comporter de manière respectueuse et professionnelle, sans incidence sur la prestation de services diététiques de qualité ou sur la sécurité, réelle ou perçue, des autres lors de l'utilisation des médias sociaux. [7] Les autres comprennent, entre autres, le public, la clientèle, les collègues, le personnel de niveau supérieur, les employeurs, le personnel enseignant, les mentors, la population étudiante ou un organisme de réglementation.5 Les diététistes ont des responsabilités envers le public desservi, leurs collègues de la profession et l'Ordre.

7 Adaptation d’un texte de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (2021). Médias sociaux – Politique. http://policyconsult.cpso.on.ca/wp-content/uploads/2021/06/Social-Media-Draft-Policy.pdf et https://www.cpso.on.ca/fr/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Social-Media

Les diététistes doivent tenir compte de leur conduite sur les médias sociaux et de la façon dont elle affecte leur propre réputation et celle de la profession, y compris l'impact sur la confiance du public.7 Bien que des désaccords ou des conflits puissent survenir dans l'exercice professionnel, les diététistes doivent agir avec respect dans leur utilisation des médias sociaux.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :
 

  1. Éviter tout comportement non professionnel, honteux ou déshonorant qui pourrait avoir une incidence sur la profession ou l'intérêt public.
Voici certains exemples de comportement non professionnel, honteux ou déshonorant [7] :
  1. Proférer des injures à l'égard d'autrui ou à propos d'autrui, utiliser un langage irrespectueux, insultant, intimidant, humiliant ou offensant.
  2. Intimider, attaquer, harceler et faire des commentaires qui peuvent être, ou perçus comme étant, désobligeants pour les autres, non fondés ou diffamatoires [1], tenir des propos haineux (liés à la race, à l'ethnicité, à la religion, au genre, à l'orientation sexuelle, à l'âge, à la classe sociale, à la situation économique, au handicap, au poids ou au niveau d'instruction) ou discriminatoires (p. ex. racisme, transphobie, sexisme).
  3. Publier des images, des vidéos ou des textes qui pourraient raisonnablement, eu égard aux circonstances, être considérés comme honteux, déshonorants ou non professionnels (p. ex., facultés affaiblies par une substance quelconque pendant l'exercice de la profession). [5]
 
  1. Reconnaître leur obligation professionnelle de signaler à l'Ordre et à d'autres parties concernées (p. ex. l'employeur) les cas de conduite dangereuse ou contraire à l'éthique des diététistes qui peuvent causer un préjudice au public, conformément au Règlement sur la faute professionnelle (en anglais). Les exemples peuvent notamment inclure un langage discriminatoire, le partage de renseignements personnels sur la santé de la clientèle sans son consentement éclairé et la communication d'information trompeuse ou mensongère.
1 Dictionnaire Merriam Webster (2022). Social Media. https://www.merriam-webster.com/dictionary/social%20media
5 Adaptation d’un texte du College of Dietitians of British Columbia (2021). CDBC Social Media Guidelines. https://collegeofdietitiansofbc.org/wp-content/uploads/2021/08/Social_Media_Guidelines.pdf
7 Adaptation d’un texte de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (2021). Médias sociaux – Politique. http://policyconsult.cpso.on.ca/wp-content/uploads/2021/06/Social-Media-Draft-Policy.pdf et https://www.cpso.on.ca/fr/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Social-Media

 

Les diététistes doivent connaître et respecter l'ensemble des lois, normes et attentes d'ordre éthique applicables dans le cadre de l'utilisation des médias sociaux.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Comprendre comment la loi s'applique à l'exercice professionnel pour les médias sociaux et se conformer aux responsabilités légales. A titre d'exemple, Loi canadienne anti-pourriel (LCAP) peut affecter les diététistes qui utilisent des canaux électroniques pour promouvoir ou commercialiser des services, des organisations ou des produits. En outre, les lois sur la diffamation [8], les droits d'auteur et le plagiat s'appliquent également aux médias sociaux et au partage social. Les diététistes doivent tenir compte de la conduite professionnelle et toujours faire mention de la source et fournir des liens vers les sources originales au moment de partager de l'information, y compris du contenu sur différentes plateformes (c.-à-d. citer la source originale).


Lignes directrices d’exercice de la profession

On encourage les diététistes à :

  1. Envisager l'utilisation d'un langage, d'une représentation, d'une conception et de normes d'accessibilité clairs, professionnels et adaptés au public lors de l'utilisation des médias sociaux (p. ex., utilisation d'un autre texte pour l'image, de légendes, etc.) Les médias sociaux inclusifs et accessibles font preuve de respect à l'égard de tout le monde.
  2.  Tenir compte des implications du fait d'aimer, de republier et de réagir à des commentaires, y compris la manière dont ils peuvent être interprétés et les conséquences possibles de ces actions. Par exemple, les abréviations, les acronymes, la terminologie de la diététique et de la santé ou les émojis peuvent être mal interprétés ou porter à confusion. La publication de phrases courtes et incomplètes peut ajouter à cette confusion. En outre, la clientèle et les personnes qui utilisent les médias sociaux ne connaissent pas nécessairement la culture et les tendances du langage en ligne.
  3. Assumer la responsabilité de toute l'information et de tout le contenu affichés sur leurs comptes de médias sociaux, y compris la surveillance et la gestion des commentaires. Les diététistes doivent prendre toutes les mesures raisonnables pour commenter ou supprimer le contenu publié par d'autres personnes, qui relève de leur propre contrôle et qui peut être perçu comme non professionnel (p. ex., insultes, information inexacte, trompeuse ou mensongère). Cela signifie qu'il faut supprimer les commentaires qui ne sont pas conformes aux lignes directrices générales de la communauté des médias sociaux afin de protéger les personnes contre les contenus préjudiciables. Il peut s'agir d'un système de surveillance ou de limitation des commentaires, au besoin. Bien que les diététistes ne soient pas responsables des commentaires hors de leur contrôle (p. ex., les critiques non sollicitées sur des forums publics créés par des membres du public), les diététistes doivent prendre des mesures raisonnables (p. ex., contacter l'administrateur du site Web) pour demander des corrections ou des suppressions lorsque l'information est inexacte, trompeuse, frauduleuse ou diffamatoire.
  4. Tenir compte de la manière dont le fait de répondre à un commentaire, un message ou une image sur le profil, la page ou l'application de quelqu'un d'autre, ou de l'aimer, peut être interprété comme un accord ou un soutien aux commentaires.
  5. Utiliser les canaux de communication organisationnels pertinents pour discuter et signaler ou résoudre les problèmes liés au lieu de travail ou d'autres problèmes impliquant des membres des professions de la santé réglementées.
  6. Envisager d'élaborer leurs propres politiques, protocoles et procédures en matière de médias sociaux pour l'exercice de la profession, en particulier les diététistes qui sont employeurs, qui ont du personnel ou qui sont en exercice privé. Les sujets abordés peuvent inclure l'objectif de l'utilisation, les plateformes approuvées, les attentes et les lignes directrices en matière de contenu, les personnes autorisées à publier et à commenter, les lignes directrices pour les profils personnels et les conséquences du non-respect des obligations imposées par les politiques établies. [5]
  7. Envisager d'élaborer des stratégies sur la manière de répondre à la clientèle qui les contacte au moyen de leur compte personnel, y compris sur la manière de refuser les invitations et de préserver la relation entre la clientèle et les Dt.P.
  8. Avoir une stratégie pour réagir aux messages inappropriés (c.-à-d. excessifs ou offensants) ou aux commentaires négatifs de la clientèle sans violer la confidentialité. Il peut être utile d'évaluer la situation, la qualité des soins prodigués aux personnes concernées et les problèmes qu'elles ont décrits dans leurs commentaires. Les diététistes peuvent envisager de répondre directement à la personne concernée, si elle est connue, ou de donner une réponse générale à l'intention du public. Les commentaires doivent respecter les principes de la présente norme et des lignes directrices, ainsi que le Code de déontologie.
5 Adaptation d’un texte du College of Dietitians of British Columbia (2021). CDBC Social Media Guidelines. https://collegeofdietitiansofbc.org/wp-content/uploads/2021/08/Social_Media_Guidelines.pdf
Loi sur la diffamation, L.R.O. 1990, chap. L.12. https://www.ontario.ca/fr/lois/loi/90l12

 
 

Sur les médias sociaux, les diététistes doivent communiquer toute information relative aux aliments, à la nutrition et à la santé d'une manière fondée sur des données probantes qui tient compte de la sécurité culturelle.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :
Éviter de publier de l'information trompeuse, mensongère, inappropriée ou préjudiciable. Les renseignements doivent reposer sur les meilleures données probantes disponibles [7] et être conformes aux principes d'équité, de diversité, d'inclusion et d'appartenance (EDI-A).

7 Adaptation d’un texte de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (2021). Médias sociaux – Politique. http://policyconsult.cpso.on.ca/wp-content/uploads/2021/06/Social-Media-Draft-Policy.pdf et https://www.cpso.on.ca/fr/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Social-Media
 

Les diététistes doivent connaître les limites de leurs connaissances et de leurs compétences et faire preuve de transparence à ce sujet, et ne pas présenter leurs compétences de manière inexacte au moment de partager du contenu lié à l'alimentation et à la nutrition [7].

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :
 

  1. Assurer le respect du règlement sur la faute professionnelle (en anglais), qui interdit l’utilisation impropre d’un terme, d’un titre ou d’une désignation concernant l'exercice de la diététique. Une utilisation impropre peut inclure :
  • modifier le titre imposé par la loi ou utiliser un terme faux ou trompeur, comme diététiste médical·e alors que la personne n'est pas médecin; ou
  • laisser supposer une spécialisation ou une reconnaissance professionnelle, comme « diététiste pédiatrique », car il n'existe pas de spécialités reconnues en diététique. Les diététistes doivent éviter d'utiliser le mot « spécialiste » dans leur titre et dans leur autodescription.
  • Les étudiant·e·s en diététique doivent se rappeler que l'utilisation du titre de diététiste en Ontario est interdite par la Loi de 1991 sur les diététistes, à moins d'être inscrit·e à l'Ordre des diététistes de l'Ontario.
Lignes directrices d’exercice de la profession

On encourage les diététistes à :

  1. Prendre des mesures raisonnables pour s'assurer que toute l'information est à jour, exacte et fiable. Les diététistes peuvent indiquer que les renseignements fournis sont valables à la date de publication, y compris la date à laquelle une publication est affichée. [5]
  2. Respecter les politiques de l'organisation et déterminer quelle information, le cas échéant, doit être documentée ou archivée en ce qui concerne les médias sociaux et l'exercice de la diététique (p. ex., quelle information fournit des preuves d'actions, d'événements, de faits, de processus de réflexion ou de décisions dans le cadre de l'exercice de la diététique).
  3. Envisager de préciser sur leurs comptes ou plateformes de médias sociaux leur domaine d'activité ou les différents aspects de la santé au cœur de leur exercice (p. ex., la santé publique, le diabète, etc.) afin d'aider le public à trouver leurs services. De plus, il est généralement acceptable d'indiquer que l'exercice est axé sur un groupe particulier, comme les enfants. Comme les pseudonymes et mots-clics des médias sociaux peuvent être considérés comme une utilisation du titre de Dt.P. (p. ex., l'équivalent d'une publicité ou d'une carte professionnelle), les diététistes doivent décrire tout domaine d'exercice ciblé après le titre de Dt.P. lors de l'utilisation des médias sociaux afin d'éviter de modifier le titre prévu par la loi ou de laisser entendre qu'il s'agit d'un domaine de spécialisation. Se demander si des mots-clics distincts peuvent permettre d'atteindre cet objectif (p. ex., #Dt.P#soins_pédiatriques).
5 Adaptation d’un texte du College of Dietitians of British Columbia (2021). CDBC Social Media Guidelines. https://collegeofdietitiansofbc.org/wp-content/uploads/2021/08/Social_Media_Guidelines.pdf
7 Adaptation d’un texte de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (2021). Médias sociaux – Politique. http://policyconsult.cpso.on.ca/wp-content/uploads/2021/06/Social-Media-Draft-Policy.pdf et https://www.cpso.on.ca/fr/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Social-Media

 

Les diététistes doivent obtenir le consentement des client·e·s avant de recueillir et d'utiliser leurs renseignements personnels sur la santé accessibles en ligne à des fins d'évaluation ou de traitement nutritionnel7, sauf si cela est absolument nécessaire pour fournir des soins diététiques ou pour des raisons de sécurité. La Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé (LPRPS) autorise la collecte indirecte sans consentement dans des circonstances limitées (p. ex., pour des raisons de sécurité).

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Suivre les Normes d’exercice de la profession – Consentement au traitement et à la collecte, l’utilisation et la divulgation de renseignements personnels sur la santé, au moment de la collecte, de l'utilisation et de la divulgation de renseignements personnels sur la santé par l'entremise des médias sociaux. Les diététistes se conforment aux exigences prévues par la LPRPS et la Loi de 1996 sur le consentement aux soins de santé.

Les diététistes doivent dépersonnaliser les renseignements personnels sur la santé des client·e·s ou obtenir et documenter leur consentement éclairé exprès ou celui de leur mandataire spécial·e pour la divulgation et la publication de renseignements personnels sur la santé des client·e·s au moyen des médias sociaux [7](p. ex., en cas de publication d'études de cas de la clientèle à des fins d'apprentissage ou de collaboration avec d'autres diététistes ou prestataires de soins de santé).


Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :
 

  1. S'assurer que les client·e·s ne sont pas en mesure de s'identifier comme étant le sujet de la publication. Les diététistes doivent supprimer toute information et circonstance permettant d'utiliser les renseignements personnels sur la santé, seuls ou avec d'autres renseignements, pour identifier la personne. En cas de doute sur la possibilité de préserver l'anonymat (p. ex., dans les petites communautés où les client·e·s sont identifiables avec peu de renseignements comme le lieu ou l'état de santé), il faut obtenir le consentement éclairé des client·e·s ou de leur mandataire spécial·e et le consigner par écrit.
  2. Respecter les Normes d’exercice de la profession – Consentement au traitement et à la collecte, l’utilisation et la divulgation de renseignements personnels sur la santé, pour s'assurer que le consentement éclairé est obtenu et consigné, ainsi que les exigences relatives à l'obtention du consentement éclairé exprès des client·e·s ou de leur mandataire spécial·e - voir les points iii et iv ci-dessous.
  3. Obtenir le consentement éclairé exprès des client·e·s ou de leur mandataire spécial·e pour collecter, utiliser et divulguer des renseignements personnels sur la santé dans les médias sociaux. Les diététistes doivent montrer aux client·e·s le contenu qui sera publié sur les médias sociaux, les informer que le consentement peut être retiré à tout moment, les renseigner sur les risques liés au contenu (p. ex., qu’il peut être difficile de le faire retirer complètement une fois publié) et leur fournir des renseignements comme l'objectif, l'endroit où le contenu sera publié et toute autre information pertinente utilisée (p. ex., matériel d'éducation pour la clientèle). [7]
  4. Prendre des mesures raisonnables pour atténuer les déséquilibres de pouvoir inhérents aux relations entre la clientèle et les diététistes. La clientèle peut être vulnérable et se sentir contrainte de donner son consentement. Les diététistes doivent prendre des mesures raisonnables pour prévenir les effets potentiels (p. ex., en informant les client·e·s que leur refus de consentement n'aura pas d'incidence sur leurs soins).
  5. Respecter les exigences et les limites de l'ODO concernant l'utilisation des témoignages de la clientèle.
7 Adaptation d’un texte de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (2021). Médias sociaux – Politique. http://policyconsult.cpso.on.ca/wp-content/uploads/2021/06/Social-Media-Draft-Policy.pdf et https://www.cpso.on.ca/fr/Physicians/Policies-Guidance/Policies/Social-Media

Les diététistes doivent respecter leurs obligations de signalement des violations de la vie privée en cas d'utilisation ou de divulgation non autorisée, de perte ou de vol de renseignements personnels sur la santé dans les médias sociaux.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Assurer la conformité aux exigences prévues par la LPRPS.

Lignes directrices d’exercice de la profession

On encourage les diététistes à :

Prendre en compte et appliquer les paramètres de confidentialité pour déterminer qui peut voir leurs publications. Il peut être utile de revoir régulièrement les paramètres de confidentialité et les politiques des plateformes utilisées, car ils peuvent changer. Les diététistes doivent avoir conscience que d'autres personnes peuvent copier, faire des captures d'écran et partager de l'information à leur insu ou sans leur autorisation.

Les diététistes doivent appliquer leur jugement professionnel et examiner attentivement les risques liés au fait de fournir tout conseil individualisé et propre à un·e client·e sur les médias sociaux (c.-à-d. que le conseil fourni crée une perception raisonnable d'une relation diététiste-client·e).

Dans le cas où des conseils individualisés propres à un·e client·e doivent être fournis sur les médias sociaux, les diététistes doivent pouvoir et vouloir respecter les obligations professionnelles dans le cadre d'une relation diététiste-client·e, comme indiqué dans les Normes et lignes directrices sur les soins virtuels, y compris le respect des obligations en matière de protection de la vie privée conformément à la LPRPS. Fournir une évaluation, un traitement ou une intervention diététique au moyen d'une technologie à distance est considéré comme la prestation de soins diététiques virtuels. On s'attend à ce que les diététistes se conforment à toutes les attentes professionnelles existantes, y compris celles énoncées dans les lois pertinentes, le Code de déontologie et les normes de l'Ordre.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Comprendre les limites de ce qui peut être communiqué en toute sécurité et la manière dont les médias sociaux peuvent rendre plus difficile une communication significative entre les diététistes et les client·e·s. Lorsque les interactions avec la clientèle deviennent plus complexes et individualisées, les diététistes doivent envisager de proposer des possibilités de communication en dehors des médias sociaux. Lorsque des renseignements généraux sont fournis, il doit être clairement indiqué que l'information affichée n'est pas destinée à remplacer les conseils diététiques individualisés. [5]

5 Adaptation d’un texte du College of Dietitians of British Columbia (2021). CDBC Social Media Guidelines. https://collegeofdietitiansofbc.org/wp-content/uploads/2021/08/Social_Media_Guidelines.pdf

Les diététistes doivent maintenir des limites professionnelles dans leurs interactions avec les client·e·s avec qui il existe une relation diététiste- client·e, les personnes ayant un lien avec ces client·e·s et les étudiant·e·s en diététique lors de l’utilisation des médias sociaux.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Tenir compte des risques liés aux relations duelles (p. ex., un jugement professionnel compromis ou des attentes irréalistes de la part de la clientèle) et de l'impact de ces relations. Les diététistes ne doivent pas exploiter les déséquilibres de pouvoir dans la relation diététiste-client.e ou les personnes qui leur sont étroitement associées, ainsi que dans toute relation avec les étudiant·e·s en diététique (mentorat, enseignement, supervision ou évaluation). [7]

Ligne directrices d'exercice de la profession
 

On encourage les diététistes à :

Tenir compte du contexte concernant les limites professionnelles. Dans les petites communautés, les diététistes peuvent se trouver dans les mêmes réseaux sociaux que la clientèle, ou les proches et la famille. Tenir compte du type de soins et de leur durée, ainsi que de la vulnérabilité de la clientèle. Les Lignes directrices relatives aux limites entre la sphère professionnelle et la sphère personnelle dans la relation thérapeutique des diététistes avec leurs clients fournissent des conseils aux diététistes pour leurs interactions sur les médias sociaux. Elles leur conseillent de faire attention au partage d'information personnelle et d'envisager de séparer les communications personnelles et professionnelles.

Les diététistes doivent éviter les conflits d'intérêts réels ou perçus qui ne sont pas gérables par des mesures de protection lors de l'utilisation des médias sociaux.

Pour mettre la norme en application, les diététistes veillent à :

Respecter les lois, les normes et les lignes directricsapplicables en matière de publicité, y compris les Normes et lignes directrices d’exercice de la proession - Conflits d’intérêts, lors de la publicité etde la promotion des services diététiques sur les médias sociaux.
 

Lignes directrices d'exercice de la profession

On encourage les diététistes à :
 

Savoir que des conflits d'intérêts peuvent survenir lorsque les diététistes font la promotion de produits ou de services qui n'ont rien à voir avec la diététique au moyen d'un compte de médias sociaux qui les identifie en tant que diététistes. En outre, les diététistes doivent examiner attentivement la question de la promotion d'une marque ou d'un produit spécifique. Les principes de transparence, d'honnêteté, d'exercice fondé sur des données probantes, de jugement professionnel et d'éthique doivent être pris en compte.

Principes directeurs

Principe 1 : Utilisation personnelle et professionnelle des médias sociaux

En règle générale, l'intérêt de l'Ordre réside dans la réglementation des actes accomplis dans le champ d'application de la profession. Il arrive cependant que la vie personnelle des diététistes entraîne des répercussions sur la protection du public et qu'elle soit alors du ressort de l'Ordre dans le cadre de son mandat de protection du public. Cela peut s'appliquer lorsque les actions des diététistes ont un impact sur l'éthique professionnelle ou la sécurité publique. Dans de tels cas, l'Ordre aurait un intérêt légitime de protection du public à réglementer le comportement. Cet engagement en faveur de la protection du public exige que les diététistes portent attention à leur exercice professionnel au travail, à la maison et en public.
 
La Cour suprême du Canada a statué que la conduite en dehors des heures de travail peut être prise en compte dans les enquêtes et les mesures disciplinaires, lorsque l'on peut démontrer qu'elle a un impact négatif suffisant sur la profession et l'intérêt public.4 Les diététistes doivent trouver un équilibre entre leurs responsabilités en tant que membres d’une profession de la santé réglementée et leur droit à la liberté d'expression dans leur vie privée.5,6 Bien que les comptes personnels puissent offrir un accès limité grâce à des paramètres de confidentialité stricts, les diététistes doivent tenir compte du fait que même les messages privés, ou le contenu et les commentaires faits dans des groupes « privés ou fermés » ou par message direct peuvent potentiellement être publics et accessibles à tous et faire l'objet d'une enquête et de mesures disciplinaires de la part des autorités de réglementation.



Principle 2: Professionalism and Social Media Conduct

Practising dietetics requires upholding the Code of Ethics, including beneficence (to do good), non-maleficence (do no harm), respect for persons/justice and respect for autonomy, all of which guide evidence-informed dietetic practice. Dietitians' interactions with clients and colleagues demonstrate values such as honesty, reliability, and compassion. Dietitians gain the trust of their clients, practising with cultural humility and providing culturally safe care. The same principles of professionalism used by dietitians in face-to-face communications apply to social media, including professional judgment and critical thinking.

Principle 3: Evidence-Informed Practice on Social Media

Employers, clients, and the public rely on a dietitian’s expertise to provide accurate and timely nutrition information.

Principle 4: Informed Consent, Confidentiality and Privacy on Social Media 

Dietitians have an ethical and legal obligation to maintain client confidentiality and privacy and obtain informed consent from clients when providing services and interacting with clients using social media5. In many cases, consent may be implied when clients choose to engage in communication via social media.
Dietitians follow the Professional Practice Standard for the Consent to Treatment and for the Collection, Use and Disclosure of Personal Health Information. Dietitians exercise professional judgment to determine when informed consent can be expressed (oral or written) or implied.

Most social networking sites do not provide a secure platform for sharing confidential client information, such as personal health information.

Principle 5: Professional Boundaries and Social Media

Dietitians share food, nutrition and health information related to the dietetic scope of practice for educational or informational purposes. When using their professional designation or providing health-related info, dietitians are acting in a professional capacity.

Principle 6: Conflict of Interest and Social Media 
 
Dietitians always use professional judgment to keep clients, colleagues, the public and the professions’ obligations a priority. A dietitian is in a conflict of interest when they consider their own (or someone else's) interests ahead of or instead of the interests of their client9. Given the casual nature of social media and the opportunities to market and advertise services and products, be aware of behaviours and actions that may lead to conflicts of interest. For more information on conflict of interest, refer to the Standards and Guidelines for Professional Practice: Conflict of Interest.

Principle 7: Advertising and Promoting Dietetic Services on Social Media

Social media provides opportunities for dietitians to promote their dietetic services. A group or an individual dietitian can create sites for various purposes such as describing nutrition services, sharing nutrition education and resources, summarizing recent nutrition research, and professional opinions. The College encourages professional advertising of dietetic services. When advertising, keep in mind the public’s best interest and apply safeguards to avoid conflict of interest.
 

Questions and Answers

The questions and answers provide information on how the expectations in the Social Media Standards and Guidelines can be met.

A) Can you describe what “professionalism,” and “reputation of the profession” means? How does the College determine this?  
A recent systematic review sought to define professionalism in the dietetics profession for the purpose of teaching nutrition and dietetics. As noted by Dart et al. (2019), professionalism is central to safe and ethical dietetic care and crucial to maintaining trust from the public in healthcare providers. As such, trust is an important part of professionalism. Conduct on social media that undermines the public’s trust and confidence in the profession may impact client access to dietetic care and client care itself.
 
Generally, College Standards and resources, including the Code of Ethics and other professional resources such as the Integrated Competencies for Dietetic Education and Practice (ICDEP) inform what is considered professional.
 
Professionalism is contextual. Concepts of equity, diversity, inclusion and belonging (EDI-B) are relevant to how professionalism has been defined and conceptualized, historically related to the cultural norms of dominant groups. The College is committed to informed EDI-B action to minimize systemic barriers and build a more inclusive and equitable health system for all, including Indigenous peoples, immigrants, refugees, people who are racialized, people with disabilities and the 2SLGBTQIA communities.
 
To evaluate alleged dietitian unprofessional conduct or communication on social media and the impact on professional reputation, the College ensures that the complaints and reports process is fair, consistent, and unbiased. An EDI-B lens is applied to concepts of professionalism, including declaration of bias. Each complaint or report is handled on a case-by-case basis through a neutral, objective fact-finding process. For example, if a complaint arose about a dietitian’s alleged unprofessional conduct on social media, the complaint would be investigated based on the facts and circumstances of the case, including the performance expectations in the Social Media Standard & Guidelines using an evidence-informed approach. In addition, being a professional means practising while considering the following abilities.
  1. Being reflective and committed to safe, competent, ethical practice
  2. Practising integrity, cultural humility, honesty, diligence, respect and treating others fairly and equitably.
  3. Valuing dignity and worth of all persons regardless of age, race, culture, creed, sexual orientation, gender identity and expression, body weight, ableness and/or health status
  4. Complying with legal requirements and professional obligations
  5. Applying the principles of sensitive practice and functioning in a client-centred manner
  6. Working within areas of personal knowledge and skills
  7. Maintaining a safe work environment
  8. Maintaining personal wellness consistent with the needs of the practice
  9. Using an evidence-informed approach to your work
  10. Acting ethically, respecting autonomy, beneficence, non-maleficence, and respect for justice.
B) What does practising dietetics on social media mean?  
Dietitians should exercise reasonable professional judgement to determine if they are practising dietetics on social media based on individual circumstances related to their specific role and practice setting. The definition of practising dietetics is quite broad and can include various practice areas and workplace settings.
 
As noted in the College’s definition of practising, dietetic practice can be in a paid or unpaid capacity (e.g., volunteer work) for which registrants use food and nutrition-specific knowledge, skills and judgment while engaging in:
  • the assessment of nutrition related to health status and conditions for individuals, groups and populations;
  • the management and delivery of nutrition therapy to treat disease;
  • the management of food services systems; building the capacity of individuals and populations to promote, maintain or restore health and prevent disease through nutrition and related means; and
  • the management, education or leadership that contributes to the enhancement and quality of dietetic and health services.
For greater clarity, dietetic practice includes the following activities:
  • Assessing, promoting, protecting, and enhancing health and the prevention of nutrition-related diseases in populations using population health and health promotion approaches, as well as strategies focusing on the interactions among the determinants of health, food security and overall health.
  • Conducting dietetic, health and evaluation research, product development, product marketing, and consumer education to develop, promote and market food and nutritional products and pharmaceuticals related to nutrition disorders or nutritional health.
  • Developing or advocating for food and nutrition policy.
  • Communicating food & nutrition information in any print, radio, television, video, Internet, or multi-media format. 
NB: This is an excerpt from the Definition of Practising Dietetics. Please see the link for complete details.
 
Professional liability insurance is mandatory for all College members who practise dietetics as defined in the College’s definition. Dietitians engaging in the practice of dietetics are responsible for confirming they have coverage that meets Section 15.1, College By-Law No. 1: General.

C) Can you elaborate on (Principle 2, Standard 2 i) “Dietitians must conduct themselves respectfully and in a professional manner that does not impact the delivery of quality dietetic services, the safety or perceived safety of others while using social media.” What is meant by safety or perceived safety? Someone might feel or perceive that they are unsafe (e.g., at danger, risk, or harm) by viewing photos, videos, posts or comments that contain disrespectful, insulting, intimidating, humiliating, or abusive language and/or content. Examples may include bullying, attacking, harassing, and making comments that may be, or are perceived to be, disparaging to others, unsubstantiated and/or defamatory, hate speech (related to race, ethnicity, religion, gender, sexual orientation, age, social class, economic status, disability, weight, or level of education), or discriminatory (e.g., racism, transphobia, sexism). Dietitians should consider various population groups they interact with, and how social media can impact initiatives relating to mental health, anti-racism, health equity, etc.
 
An example may include posting disparaging comments about a person who follows a specific diet (whether it is evidence-informed or not). Disparaging statements (made in jest or not) could subject a person to potential risk or harm. Dietitians have an obligation to maintain a professional presence when posting and providing advice as a dietitian, as it reflects on them and the profession.
 
Dietitians may consider developing strategies on how to respond to followers/clients’ comments and reflect on how their communications represent the profession and its credibility.

D) Principle 3, Standard 5 i. speaks to avoiding posting information that is “misleading, deceptive, inappropriate or harmful. Information must be supported by best available evidence7 and be consistent with the principles of equity, diversity, inclusion and belonging (EDI-B).” Can you elaborate? It may be helpful to explain this with an example. Consider how dietitians respond to client comments on social media with cultural humility*. Clients may approach their own health and wellness, food and nutrition in various ways. Dietitians may need to learn and unlearn to honour and respect client knowledge and ways of knowing.

Cultural or Indigenous ways of knowing refers to how cultures develop diverse worldviews over time. There is no single way of “knowing,” and different cultures may approach knowledge in different ways15. There is much complexity and diversity in people’s experiences and lived realities.
 
By embedding EDI-B and client-centred care in practise, dietitians seek to understand, honour and recognize client approaches to their own health and wellness as legitimate and integral, particularly in the context of Indigenous clients. In responding to any social media posts, dietitians consider this complexity.
 
Evidence-informed practice, as noted in the ICDEP, “brings together the best available research evidence and the dietitian’s experiential knowledge, along with the client’s preferences, context, and available resources.” Evidence-informed practice places emphasis on the client – their contributions, preferences, experiences, culture and traditions, and more. It is beyond the scope of this Standard to provide detailed guidance on how dietitians implement evidence-informed practice while addressing the complex needs of their clients, however, dietitians should consider the limitations of evidence-informed practice, which may not always consider the context, traditions and ways of knowing from less dominant groups. Dietitians acknowledge systems and worldviews (e.g., Positivism, Western worldview) through which they approach their practice, recognizing the importance of all forms of knowledge, which includes cultural perspectives, and Indigenous/traditional knowledge (e.g., ways of life, healing and/or educational experiences) for client practices and an awareness of the complexity and diversity of the experiences and lived realities of clients. 
 
Dietitians may consider the following as they work towards the process of reconciliation – naming the knowledge system (s) from which they are working when appropriate, not immediately prioritizing or privileging Western knowledge systems or worldviews and not giving feedback on practices or approaches in a way that is biased or centered only on dominant views.
 
*Cultural humility: “a process of self-reflection to understand personal and systemic biases and to develop and maintain respectful processes and relationships based on mutual trust. Cultural humility involves humbly acknowledging oneself as a learner when it comes to understanding another’s experience.” (First Nations Health Authority (n.d.). Retrieved from: https://www.fnha.ca/wellness/wellness-and-the-first-nations-health-authority/cultural-safety-and-humility).

E) Can you clarify what is meant by cultural safety and cultural humility (Principle 2) via social media use? Dietitians can embed EDI-B through social media use by committing to practising in a manner that promotes cultural humility and cultural safety.
 
Although definitions may vary in the literature, for this document, practising cultural humility involves self-reflection, curiosity and adopting a learner’s mindset to understand the experiences of another person12,13. Cultural humility includes empathy and respect, practicing in a client-centred manner and being open to the experiences, preferences and worldviews of clients and colleagues. It also means being aware of one’s position and privilege13.
 
Culturally safe care, as defined in the ICDEP11 is an outcome based on respectful engagement when power imbalances are recognized and addressed in the provision of dietetic care. Free of racism and other discrimination, clients, colleagues, and students should feel safe receiving and/or working with and accessing care from dietitians and dietitians should be safe and respected providing care12, 13.

Dietitians should be aware that conduct on social media (which may include liking, sharing, and/or commenting on content) and unprofessional comments and/or behaviour can impact safety and trust for clients and the public, potentially impacting willingness to access care and/or create harm.

F) How might dietitians approach potential or actual clients who are contacting a dietitian inappropriately (repeatedly or offensively) on social media? Dietitians may consider developing their own code of conduct and/or social media policy and/or protocols/procedures for their practice5. Standard 3, i., may help guide expectations. Dietitians may develop a strategy for how to respond to a client/potential client and what steps may occur based on the communication or behaviour (i.e., notification, blocking, etc.). A code of conduct, policy, protocol, or procedure may include how to deal with public relations issues and how negative comments will be responded to.
 
 

Social Media Practice Scenario

Please review the Social Media Standard and Practice Guidelines prior to reviewing the Social Media Practice Scenarios.
 
There are no simple answers to these scenarios.
 
The scenarios provide accompanying guiding questions, applying the principles from the Standard and Guidelines. This provides an example of how dietitians can apply the Standards and Guidelines personally and professionally in relation to social media use.

Scenario 1: TikTok Trouble 

Together with colleagues, some dietitians have used Tik Tok at their local hospital to post collaborative team dances of healthcare providers in their uniforms during the pandemic. However, one dietitian has created their own videos using the tag name “Dietitian Dilemmas.” The dietitian has been complaining about a staff member on TikTok video reels and has frequently complained that the staff member is “ignorant” and that they do not have a good relationship with them. There are also posts about clients who are “difficult,” albeit anonymously. The dietitian has also commented negatively about their employer on TikTok video reels.
 
Considering the principle of professionalism and social media conduct and apply the following guiding questions:
  1. Is the dietitian practicing dietetics?
  2. Is this a professional account? If so, is the dietitian identifiable (via name and designation)? For example, even if using a separate tag name, does the dietitian’s professional designation and same name appear somewhere on their profile?
  3. How can this dietitian’s social media presence impact the public’s perception of the dietitian and the profession, including diminishing the dietitian’s credibility and the public’s trust and confidence in the profession?
  4. Could any content/comments be perceived as offensive, discriminatory, or disrespectful? Is the post true? Is it helpful?
  5. Has the dietitian used appropriate organizational/communication channels to discuss, report and resolve workplace or other professional issues?
  6. While disagreements or conflicts can arise in professional practice, is the dietitian acting respectfully towards her colleagues and clients?

Scenario 2: Tricky Tweets

A dietitian uses their name and designation on Twitter and provides advice on all sorts of topics (often not dietetic related). One post covers the topic of essential oils for healing, and the next is about antioxidants to boost immunity and “prevent infections.” Tags include “Immunologist RD.”  Links to other materials provided appear inaccurate and unreliable.
 
Consider the principles of evidence-informed practice and apply the following guiding questions:
  1. Is the information shared evidence-informed (i.e., accurate, current, appropriate) and not misleading, deceptive, inappropriate, or harmful?
  2. What are the limits of the dietitian’s knowledge and skill?
  3. Does the dietitian misrepresent their qualifications when sharing content related to food and nutrition?
  4. Is there an inappropriate use of a term, title or designation in respect of a dietitian’s practice (i.e. using a term or implying specialization or certification)?
  5. Are links to other information and resources in posts current, accurate and reliable?

Scenario 3: Oversharing on FB?

A dietitian shares a client case through a private Facebook group open only to other dietitians and dietetic students. The case is complex, and the dietitian appreciates gathering insights on the client’s clinical management from other dietitians. Through several posts, the dietitian provides details, including the personal health information of the client (e.g., medical diagnosis, lab results, and health history). However, they do not share any demographic info, nor the client’s name. The dietitian practices in a small community and in a less common area of dietetic practice. A dietetic student in the group recognizes the content and believes the case is about their aunt.
 
Consider the principles of informed consent, confidentiality and privacy and apply the following guiding questions:   
 
  1. Has the dietitian de-identified information or obtained client express informed consent for disclosure and publication via social media?
  2. If obtaining express informed consent from clients or their substitute decision-maker (SDM) to collect, use and disclose personal health information on social media, has the dietitian showed the client the content to be posted on social media, including informing the client that consent can be withdrawn at any time? Have any risks of the content and information such as the purpose, where it will be posted, and any other relevant information used be provided?
  3. Although the content and comments are made in a “private/closed” group, do the posts have the potential to be public and accessible to all?

Scenario 4: Negative Reviews

A client posts a negative review of a dietitian’s service via an online review website and writes comments about the dietitian, some of which are untrue. The dietitian is upset and feels somewhat vulnerable. The dietitian is ready to type up their post, then pauses and reflects.
 
Consider the principles of the Social Media Standard and Practice Guidelines and apply the following guiding questions:
 
  1. Has the dietitian evaluated the situation? Consider the quality of the care provided to the client and assess any issues the client describes in the review.
  2. Is there any content posted by the client that may be insulting, inaccurate or misleading? How can the dietitian’s response be consistent with the Code of Ethics, Standards of Practice, principles of equity, diversity, inclusion and belonging (EDI-B)? How can the dietitian’s response provide accurate information that is evidence-informed?
  3. Would contacting legal counsel for advice be warranted in this situation?
  4. Can the dietitian contact the website to request a correction or deletion?
  5. Would responding to the post be helpful? If posting a response, does the response ensure confidentiality (i.e., responding either directly to the client if they are known, or by providing a general response for public viewing, carefully considering what should be included (e.g., what care you strive to provide, how you deal with client concerns generally, etc.)?
  6. In what ways can the dietitian’s entire professional profile help to build a positive online presence?
  7. In what ways, if any, can the client’s experience be improved? How does the dietitian foster client feedback and act on suggestions?

Scenario 5: “Liking” the wrong post?

A dietitian who is passionate about plant-based diets and animal rights gets into a highly debated online discussion with a PhD who cites research about animal foods. One participant in the thread makes a defamatory comment toward the professor. The dietitian “likes” the post.

 Consider the principles of the Social Media Standard and Practice Guidelines and apply the following guiding questions:
  1. Is the dietitian practicing dietetics?
  2. Is this a professional account? If so, is the dietitian identifiable (via name and designation)? For example, even if using a separate tag name, does the dietitian’s professional designation and the same name that appear somewhere on their profile?
  3. If using a professional account, could a “like,” “follow,” “thumbs-up,” or reaction be perceived as an endorsement of the post?
  4. If this is not a professional account, could this conduct sufficiently have a negative impact on the profession and the public’s interest?
  5. How can this dietitian’s social media presence impact the public’s perception of the dietitian and the profession, including diminishing the dietitian’s credibility and the public’s trust and confidence in the profession?
  6. Could any content be perceived as offensive, discriminatory, or disrespectful?
  7. Is the dietitian acting respectfully?

Scenario 6: Hanging out on Messenger

A dietitian supervises practicum students and sends messages to them on Facebook Messenger and Instagram Direct Message.
 
Consider the principles of professional boundaries and apply the following guiding questions: 
  1. Is this a professional or personal account?
  2. Is professional language used?
  3. Has the preceptor maintained professional boundaries (consideration of power imbalances in the dietitian-student relationship)?
  4. When interacting with clients/students, is the dietitian using electronic communication and social media to enhance the student’s learning or for personal reasons?